Concert | Chanson

En une quinzaine d’années, près de 600 concerts et de nombreuses scènes prestigieuses, le duo suisse Aliose a su conquérir le cœur d’un public fidèle et s’imposer comme une valeur sûre de la chanson pop francophone. Les succès Loin, Me passer de toi ou encore Oui oui oui, multidiffusés dans toute la francophonie, ont permis à Alizé Oswald et Xavier Michel d’abattre les frontières, dont ils se sont joués également en signant pour d’autres artistes des titres au succès international (Tout l’univers et Répondez-moi avec Gjon’s Tears, Qui dit mieux? pour Angelina, etc.). Plusieurs récompenses d’importance ont jalonné leur carrière (en France, en Suisse et jusqu’en Roumanie), et la nomination de leur 3ème album studio Comme on respire (Warner Music France, 2017) aux Victoires de la Musique françaises (et simultanément aux Swiss Music Awards), alors qu’aucun album helvète ne l’avait été depuis une vingtaine d’années, reste l’une de leurs expériences les plus marquantes. Alizé et Xavier ont bénéficié, à eux deux, d’influences très diverses allant du classique à la folk et passant par la pop, le hip-hop, la chanson. Les artistes qu’ils ont le plus écoutés, qu’ils soient francophones (Maxime Le Forestier, Alain Souchon, Francis Cabrel, Michel Berger, William Sheller, -M-, Philippe Katerine, Tété, Jérémie Kisling, Voyou, etc.) ou non (The Beatles, Cat Stevens, Simon & Garfunkel, Ben Harper, The Cranberries, Khruangbin, Agnès Obel, Feist, Angus & Julia Stones, Half Moon Run, Yaël Naïm, Sophie Hunger, etc.), ont souvent le point commun d’être de grands mélodistes. Cette mixité de goûts et d’influences se ressent dans leur musique : les titres d’Aliose allient en effet la simplicité des vraies chansons pop – celles qui sont propulsées par des mélodies imparables – à une certaine sophistication, et à des textes inspirés, entre mélancolie, ironie et espoir. C’est aussi vocalement que le duo nous séduit, par sa douceur, sa sensualité et sa virtuosité, son identité s’étant forgée au fur et à mesure dans le mélange de deux voix bien distinctes.

Après une très poétique tournée « illustrée » (avec la présence d’un dessinateur sur scène), puis de longs mois consacrés à un spectacle musical ambitieux (Sorcière - le musical, création 100% romande comptant 17 interprètes et immergeant le spectate